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Récit théâtral à multiples tiroirs librement inspiré de
Hans Christian ANDERSEN et Anton TCHEKHOV.



« Vite elle se couche par terre, riant du bonheur de pouvoir dormir ; une minute plus tard, elle dort déjà à poings fermés, comme une morte…
Baiou, mon petit enfant, je te cuirai du gruau ».

Anton TCHEKHOV

« La petite fille marchait donc avec ses pieds nus, tout rougis et bleuis de froid ; elle serait dans un vieux tablier toute une quantité d’allumettes, et elle en tenait un paquet à la main. Personne ne lui avait rien achetait de toute la journée, et personne ne lui avait donné le moindre sou. Elle était gelée, elle avait faim. Pauvre petite ! ».

Hans Christian ANDERSEN



Distribution 

Texte, mise en scène et scénographie :
José Manuel Cano Lopez
Dramaturgie : Jean Louis Maître
Costumes : Marylène Richard
Lumières : Alberto Cano
Accessoires : Aurélie Bidault
Maquillages et coiffures : Annick Perrusson
Son : Clément Cano Lopez
Photographies : Paul Prunier
Jeu : Aurélie Bidault



La création de Une Petite Fille avec des allumettes s’ancre tout d’abord dans un singulier parcours dans l’écriture théâtrale.

En effet, des matériaux d’écriture d’une grande diversité, écrits ou réécrits par José Manuel Cano Lopez, constituent l’ossature du spectacle :

• Le conte de Hans Christian ANDERSEN : La Petite Fille aux allumettes.

• Une nouvelle d’Anton TCHEKHOV : L’envie de dormir.

• Quatre courts textes écrits par José Manuel Cano Lopez : Sueňos 1, 2, 3, 4.

Un dernier texte est écrit par les enfants et adolescents qui assisteront aux différentes séries de représentations.



Une singulière écriture
La création de Une Petite fille avec des allumettes s’ancre tout d’abord dans un singulier parcours dans l’écriture théâtrale.
En effet, des matériaux d’écriture d’une grande diversité constituent l’ossature du spectacle :
le conte de Hans Christian Andersen :  La Petite fille aux allumettes 
une nouvelle d’Anton Tchekhov :  L’Envie de dormir,
quatre courts textes écrits par José Manuel Cano Lopez : Suenos 1, 2, 3, 4 et un dernier texte qui sera écrit par les enfants et adolescents qui assisteront aux différentes séries de représentations.

Ce dernier matériau mérite explication.
La fable du conte d’Andersen est d’une belle simplicité.
Une petite vendeuse d’allumettes se meurt de froid dans la rue le soir de Noël.
Pour se réchauffer, elle allume quatre allumettes. Pendant chaque moment de brève chaleur, la petite fille fait un rêve.
A la première allumette, elle se réchauffe près d’un grand poêle.
A la deuxième, elle se retrouve près d’une table de réveillon avec une magnifique dinde prête à être engloutie.
A la troisième allumette, elle est assise sous un extraordinaire arbre de Noël brillant de mille bougies.
A l’extinction de chaque allumette, ses rêves s’évanouissent.
La dernière allumette entraîne l’apparition de sa grand-mère morte qui l’emmène au ciel. La petite fille meurt.
Le conte d’Andersen réponse sur un élément récurrent de structuration du récit : chaque allumette entraîne un rêve.

Cette structure permet de proposer au public une singulière implication dans le processus de création et, plus précisément, le processus d’écriture théâtrale.
En effet, en amont de la série de représentations, les jeunes futurs spectateurs écriront un récit qui correspondra à un autre rêve de la petite fille après une quatrième allumette enflammée.
La dernière allumette sera toujours l’allumette de « la grand-mère ».
Parmi toutes les propositions d’écriture, un texte sera choisi et intégré à la création. Ce quatrième rêve sera renouvelé à chaque série de représentations.

De simples spectateurs, les enfants et les adolescents deviendront les auteurs d’une création théâtrale et poursuivront ainsi leur découverte des processus de création.

Un récit théâtral « gigogne »
Les différents matériaux textuels s’emboîteront les uns dans les autres comme des poupées russes dans une structure similaire à celle des « Contes des mille et une nuits ».
Cette nuit d’Ana sera, en fait, la nuit des contes.
L’histoire de Varka, la petite fille de Tchekhov qui voudrait tant dormir, marquera le début de la nuit des récits d’Ana.
Puis Varka s’assoupira enfin et rêvera de la petite fille aux allumettes.
La petite fille aux allumettes rêvera du poêle.
L’allumette s’éteindra et la réveillera…
Et Varka sera réveillée par son patron puis de nouveau s’assoupira…

Elle rêvera à la petite fille aux allumettes.
La petite fille aux allumettes rêvera à la dinde…
Et puis…

Récits enchevêtrés, rêves éveillés, plaisir d’imaginer, vies mille fois réinventées…


Mettre en relief l’insatiable pouvoir d’inventivité des enfants…
Rêver jusqu’au bout de la nuit…